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Les Récréations d'Aubépine & Bridget
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14 mai 2008

La mort du "Vert Galant"

Henri IV Roi de France Roi de France du 2 août 1589 au 14 mai 1610
Roi de Navarre et Coprince d'Andorre

HenriIV

Naissance le13 décembre 1553 à Pau
Décès le 14 mai 1610 à Paris, France

 

Roi de Navarre (Henri III de Navarre) :  9 juin 1572 - 14 mai 1610
Co-prince d'Andorre : 9 juin 1572 - 14 mai 1610

Henri IV, né Henri de Bourbon roi de Navarre puis roi de France, fut le premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.

Il était le fils de Jeanne III, dite Jeanne d'Albret, reine de Navarre et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince de sang.
En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d'Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584.
Henri IV est né au château de Pau. La légende dit qu'il aurait été baptisé avec une gousse d'ail et une goutte de vin de Jurançon, et que son berceau était une carapace de tortue.
Il grandit au château de Coarraze. À la mort du roi François II en 1560, il a 7 ans, éduqué jusque-là selon les préceptes de la Réforme par sa mère, son père l'amène à la cour de France où il l'élève dans la religion catholique.
Après la mort de son père en 1563, il accompagne la famille royale durant son grand tour de France, voyage qu'entreprend le roi Charles IX à travers la France pour imposer la paix dans un pays qui vient d'être ravagé par la guerre civile. Puis part vivre avec sa mère et retourne à la religion protestante.
En 1572, succédant à sa mère Jeanne d'Albret, Henri de Navarre devient roi de Navarre sous le nom d'Henri III.
Jeanne d'Albret était protestante, et avait établi le calvinisme religion officielle en Navarre.

Le 18 août 1572, Henri est marié à Marguerite de France, sœur du roi Charles IX, aussi connue sous le nom de « reine Margot ». Margot et Henri célébreront leur mariage sur le parvis de Notre-Dame. Cependant, le mariage est suivi quelques jours plus tard du massacre de la Saint-Barthélemy.
Épargné par les massacres, Henri est contraint de se convertir au catholicisme.

Interdit de quitter la cour, il participe au siège de La Rochelle et se lie politiquement avec le duc d'Alençon.
Après sa participation aux complots des Malcontents, il est fait prisonnier au côté d'Alençon (1574). La clémence du roi lui fait éviter la peine de mort, mais il reste prisonnier.
A l'avènement d'Henri III, il reçoit à Lyon le pardon du nouveau roi et participe à la cérémonie du sacre à Reims.

Quatre années après son mariage, il profite des troubles pour s'enfuir. Ayant regagné son royaume de Navarre et son gouvernement de Guyenne, il renoue avec le protestantisme (le 5 février 1576) et installe sa cour au château de Nérac.
Pour devenir chef des protestants, il rivalise avec son cousin le prince de Condé, avec qui il ne s'entend pas.
En 1578, la reine mère, Catherine de Médicis lui rend visite pour lui ramener son épouse Marguerite et ainsi pacifier le royaume.

La prise de Cahors, en mai 1580, où il réussit à éviter pillage et massacre malgré trois jours de combats de rue, lui vaut un grand prestige à la fois pour son courage et son humanité.
Les aventures féminines du roi créent la discorde au sein du couple et provoquent le départ de Marguerite à Paris. Le coup d'éclat de Marguerite à Agen (1585) consommera leur rupture.

En 1584, le frère du roi de France, François d'Alençon meurt sans héritier et le roi Henri III lui même n'en a pas. Henri de Navarre est alors confirmé comme héritier légitime du trône. Mais quelques mois plus tard François d'Alençon lui déclare la guerre et met hors la loi tous les protestants.

Commence alors un conflit où Henri de Navarre affronte à plusieurs occasions le duc de Mayenne. Henri se fait de nouveau excommunier par le pape, puis doit affronter l'armée royale qu'il bat à la bataille de Coutras en 1587.

En 1588, la mort du prince Henri de Condé le place à la tête des protestants.
L'assassinat surprise du duc de Guise l'amène à se réconcilier avec Henri III.
Les deux rois se retrouvent tous les deux au château de Plessis-lez-Tours et signent un traité le 30 avril 1589. Alliés contre la Ligue qui contrôle Paris et la plus grande partie du royaume de France, ils parviennent à mettre le siège devant Paris en juillet. Le 1er août 1589, quelques instants avant de mourir des blessures infligées par le moine fanatique Jacques Clément, le roi Henri III reconnaît formellement son beau-frère et cousin le roi de Navarre comme son successeur légitime, et celui-ci devient le roi Henri IV.

Pour Henri IV commence la longue reconquête du royaume: dans une déclaration publiée le 4 août, il indique qu’il respectera la religion catholique, certains protestants comme La Trémoïlle quittent l’armée, qui passe de 40 000 à 20 000 hommes. Affaibli, Henri IV abandonne le siège de Paris car les seigneurs rentrent chez eux, ne voulant pas servir un protestant, il est contraint à se replier personnellement à Dieppe, en raison de l'alliance avec la reine Élisabeth Ire d'Angleterre, tandis que ses troupes refluent partout.

Cependant, Henri IV est victorieux de Charles de Lorraine, duc de Mayenne le 29 septembre 1589 lors de la bataille d'Arques. Il échoue par la suite à reprendre Paris, mais prend d’assaut Vendôme. Il veille à ce que les églises restent intactes, et à ce que les habitants ne souffrent pas du passage de son armée. Toutes les villes entre Tours et le Mans se rendent sans combat. Il bat à nouveau les Ligueurs et les Espagnols à Ivry le 14 mars 1590, affame Paris, mais ne peut prendre la ville, qui est ravitaillée par les Espagnols.

Pour calmer les protestants, en juillet 1591 il rétablit par l’Édit de Mantes les dispositions de l’édit de Poitiers (1577), qui leur donnait la liberté de culte.
Le duc de Mayenne, alors en guerre contre Henri IV, convoque les États généraux en janvier 1593, dans le but d’élire un nouveau roi.
Mais il est déjoué : les États négocient avec le parti du roi, obtiennent une trêve, puis sa conversion.
Encouragé par l'amour de sa vie, Gabrielle d'Estrées, Henri IV choisit d'abjurer la foi calviniste.
Le 4 avril 1592, par une déclaration connue sous le nom d'« expédient », Henri IV annonce son intention d'être instruit dans la religion catholique.

Henri IV abjure solennellement le protestantisme, le 25 juillet 1593 en la basilique Saint-Denis. Cependant, il garde la confiance des protestants, réunis à Mantes du 8 octobre 1593 au 22 janvier 1594 : il leur garantit l’édit de 1577, avec le culte autorisé partout, y compris à la Cour et dans les camps militaires.
Afin d’accélérer le ralliement des villes et des provinces (et de leurs gouverneurs), il multiplie les promesses et les cadeaux, pour un total de 25 000 000 de livres. L’augmentation des impôts consécutive (multiplication par 2,7 de la taille) provoque la révolte des croquants dans les provinces les plus fidèles au roi, Poitou, Saintonge, Limousin et Périgord.

Henri IV est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres, entre dans Paris le 22 mars 1594 et, reçoit l'absolution par le pape Clément VIII le 17 septembre 1595.
Malgré le ralliement progressif de toute la noblesse et du reste de la population, il subit une tentative d'assassinat perpétrée le 27 décembre 1594 par ce Jean Châtel qui près du Louvre.
Il bat de manière définitive l'armée de la Ligue à Fontaine-Française.

En 1595, Henri IV déclare officiellement la guerre contre l'Espagne.

Après avoir soumis la Bretagne, Henri IV signe le 13 avril 1598, l'Édit de Nantes.
Le 2 mai 1598 est signée la paix de Vervins entre la France et l'Espagne.
Après plusieurs décennies de guerres civiles, la France connaît enfin la paix.

Henri IV approche de la cinquantaine et n'a toujours pas d'héritier légitime.
Depuis quelques années, la Gabrielle d'Estrée partage sa vie mais elle n'a pas assez de noblesse pour prétendre devenir reine.
Sa mort survenue brutalement en 1599, soulage la conscience du roi et lui permet de prendre une nouvelle épouse digne de son rang.

En décembre 1599, il obtient l'annulation de son mariage avec la reine Marguerite, et épouse, à Lyon, le 17 décembre 1600, Marie de Médicis (26 avril 1573 - 3 juillet 1642), fille de François de Médicis grand-duc de Toscane et de Jeanne d'Autriche. La naissance d'un dauphin l'année suivante stabilise l'autorité du nouveau roi.

Henri IV compromet son mariage et sa couronne en poursuivant sa relation extraconjugale avec Henriette d'Entragues, jeune femme ambitieuse, qui n'hésite pas à faire du chantage au roi, pour légitimer les enfants qu'elle a eus de lui. Ses requêtes repoussées, Henriette d'Entragues complote à plusieurs reprises contre son royal amant.

Henri IV s'appuie, pour gouverner, sur des ministres et conseillers compétents comme le baron de Rosny, futur duc de Sully et Barthélemy de Laffemas. Les années de paix permettent de renflouer les caisses.
Henri IV fait construire la grande galerie du Louvre qui relie le palais aux Tuileries. Il poursuit la construction du Pont Neuf commencé sous son prédécesseur. Il fait bâtir à Paris deux nouvelles places, la place Royale (aujourd'hui Place des Vosges) et la place Dauphine.

Son règne voit le soulèvement massif des paysans dans le centre du pays et le roi doit intervenir à la tête de son armée. Il doit faire face à plusieurs complots dirigés depuis l'Espagne et la Savoie. Il fait ainsi exécuter le duc de Biron et embastiller le duc d'Angoulème, le dernier des Valois.

Pour rassurer les anciens partisans de la Ligue, Henri IV favorise également l'entrée en France des jésuites qui pendant la guerre avaient appelé à l'assassinat du roi, crée une « caisse des conversions » en 1598.
Il se réconcilie avec le duc de Lorraine Charles III et marie avec le fils de celui-ci, sa sœur Catherine de Bourbon.
Henri IV se montre fervent catholique -sans être dévot- et pousse sa soeur et son ministre Sully à se convertir (aucun d'eux ne le fera).

La production agricole retrouve son niveau de 1560 en 1610.
Le désir de paix est unanime : il favorise la mise en place de l’édit de Nantes, la reconstruction, dans le Languedoc et le Nord de la France, a un effet d’entraînement sur toute l’économie.

La société reste cependant violente : les soldats congédiés forment des bandes organisées militairement qui écument les campagnes. La noblesse reste elle aussi violente : 4000 morts par duel en 1607, les enlèvements de jeunes filles à marier provoquent des guerres privées, où là aussi le roi doit intervenir.

La fin du règne d'Henri IV est marquée par les tensions avec les Habsbourg et la reprise de la guerre contre l'Espagne.
Henri IV intervient dans la querelle qui oppose l'empereur de confession catholique aux princes allemands protestants qu'il soutient, dans la succession de Clèves et de Juliers.
La fuite du prince de Condé en 1609 à la cour de l'infante Isabelle ravive les tensions entre Paris et Bruxelles. Henri IV estime son armée prête à reprendre le conflit qui s'était arrêté dix ans plus tôt.

Le déclenchement d'une guerre européenne ne plaît ni au pape ni aux sujets français inquiets de leur tranquillité.
En désaccord avec le roi, les prêtres catholiques ressortent leurs sermons virulents qui ravivent les anciens esprits dérangés de la Ligue.
Le roi voit également un parti qui s'oppose à sa politique au sein même de l'entourage de la reine. Il est dans une position fragile qui n'est pas seulement le fait des catholiques, puisque les protestants cherchent à maintenir en dépit de l'édit de Nantes leurs privilèges politiques.

Le couronnement officiel de la reine à Saint-Denis qui se déroule le 13 mai 1610.
Le lendemain, Henri IV meurt assassiné par François Ravaillac.
Il est enterré à la basilique Saint-Denis le 1er juillet 1610, à l'issue de plusieurs semaines de cérémonies funèbres.
Son fils aîné Louis (Louis XIII), âgé de neuf ans, lui succède, sous la régence de sa mère la reine Marie de Médicis.

Henri IV eut six enfants de son mariage avec Marie de Médicis :

- Louis XIII (27 septembre 1601 - 14 mai 1643)
- Élisabeth de France (22 novembre 1602 - 6 octobre 1644), épouse Philippe IV roi d'Espagne le 25 novembre 1615 à Bordeaux
- Christine Marie (10 février 1606 - 27 décembre 1663), épouse Victor-Amédée Ier de Savoie (1587 - 1637) le 10 février 1619 à Paris
- Nicolas Henri (13 avril 1607 - 17 novembre 1611), 1er duc d'Orléans
- Gaston de France (25 avril 1608 - 2 février 1660)
- Henriette de France (25 novembre 1609 - 10 septembre 1669), épouse Charles Ier d'Angleterre le 13 juin 1625, à la Cathédrale de Cantorbéry.

Henri IV eut également 13 enfants illégitimes :
- Un seul avec Louise Borré[15]. : Hervé Borré (1576-1634)
- Trois avec sa maîtresse Gabrielle d'Estrée : César (1594 - 1665), duc de Vendôme, Catherine Henriette (1596 - 1663), dite Mademoiselle de Vendôme, mariée à Charles II de Lorraine, duc d'Elbeuf, Alexandre (1598 - 1629), dit le Chevalier de Vendôme
- Trois également avec Catherine Henriette de Balzac d'Entragues : Un fils, né en 1600, Henri de Verneuil, Gaston-Henri (1601-1682), évêque de Metz, Gabrielle-Angélique (1602-1627), mademoiselle de Verneuil
- Un seul avec Jacqueline de Bueil : Antoine de Bourbon (1607-1632), comte de Moret
- Deux avec Charlotte des Essarts : Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670), abbesse de Fontevrault, Marie Henriette (1608-1629), abbesse de Chelles

C'est au XVIIIe siècle que s'est développée la légende du bon roi Henri qui est devenue si populaire qu'elle en est restée une image d'Épinal.
En l'honneur d'Henri IV, Voltaire écrit en 1728 un poème intitulé La Henriade.

Dès 1814, on pense à rétablir la statue équestre du roi détruite sous la Révolution. Fondue en 1818, la nouvelle statue équestre a été réalisée à partir du bronze de la statue de Napoléon de la colonne Vendôme. Le siècle romantique pérennise la légende d'un roi galant et bonhomme, jouant à quatre pattes avec ses enfants.

Le château de Pau continue de cultiver la légende du bon roi Henri. On peut encore y voir son berceau fait d'une coquille de tortue de mer. C'est dans la tradition béarnaise que son premier baptême se fit : ses lèvres furent humectées de vin de Jurançon et frottées d'ail, ceci pour lui donner force et vigueur. Son surnom de « Vert-galant », qu'il doit à son ardeur envers ses nombreuses maîtresses, semble confirmer cela.

Plus récemment, l'historiographie contemporaine a rétabli l'image d'un roi qui fut peu apprécié par ses sujets et qui eut beaucoup de mal à faire accepter sa politique.
De plus, ses allées et venues d'une confession à l'autre, l'abjuration d'août 1572 et celle solennelle du 25 juillet 1593, lui valurent l'inimitié des deux camps.
Ce roi en avait bien conscience et on lui prête vers la fin de sa vie les paroles suivantes: « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres, mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m'aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais».
Avant d'être aimé du peuple, Henri IV fut donc l'un des rois les plus détestés, son effigie brûlée et son nom associé au diable.
A cause du martèlement quotidien des prêtres ligueurs durant la dernière guerre de religion, on dénombre pas moins d'une douzaine de tentatives d'assassinat contre lui, dont le batelier orléanais Pierre Barrière arrêté à Melun (armé avec intention déclarée) le 27 août 1593 et Jean Châtel qui, lui, blessa le roi au visage rue saint-Honoré, chez sa maîtresse, le 27 décembre 1594.
Son assassinat par Ravaillac est même vécu par certains comme une délivrance, au point qu'une rumeur d'une nouvelle Saint-Barthélémy se répand durant l'été 1610.
La popularité croissante du roi peut tenir à son attitude lors des sièges : il veille à ce que les villes prises ne soient pas pillées, et leurs habitants épargnés (et ce, dès le siège de Cahors en 1580).
Il se montre magnanime également avec ses anciens ennemis ligueurs, notamment après la reddition de Paris.
Il préfère acheter les ralliements, que faire la guerre pour conquérir son royaume. L'historiographie contemporaine a également confirmé l'attachement réel du roi pour le catholicisme après sa conversion, malgré un recul marqué à l'égard des dogmes religieux qu'ils soient catholiques ou protestants.

Une pièce célèbre de l'époque de la fin du XVIe siècle entretient la légende de la grâce faite par Henri IV aux chefs ligueurs.

Après avoir forcé toutes leurs citadelles,
Il voit à ses genoux, les grands chefs des Rebelles,
Qui d'un zèle obstiné couvrans un attentat,
Pour affermir un Temple, ébranloient un État,
Et par leur malheureuse et fausse Politique,
Mesloient la Monarchie avec la République.

Le Roy, pour divertir de plus tragiques maux,
Sembloit avoir traitté ces subjects comme égaux,
Et pour les retenir sous son obéissance,
En leur donnant la Paix relasche sa puissance ;
Mais cette ambition qui veut tout desunir,
Leur ostant de ce bien le faible souvenir,
Renversoit leurs esprits par sa noire manie,
Et leur faisoit passer la Loy pour tyrannie :
On les voyait tousiours dans les extremitez,
Ou tantost abbatus, ou tantost agitez ;
Et par leurs passions, leurs ames inégalles
Entre mille fureurs avoient peu d'intervalles.

Ce Prince, après avoir leurs Temples demolis,
Replanté dans ces lieux, et la Croix, et les Lys ;
Battu leurs alliez et par mer et par terre,
Esteint dedans le sang, le flambeau de la guerre,
Et si bien reüssy par ses exploits vainqueurs,
Que l'Hydre pour tous forts, n'avoit plus que des cœurs.
Des Rebelles soumis voyant leurs testes basses,
luste dans ses Desseins, généreux dans ses graces,
Prefere sa clemence à des faits glorieux.
Et sans armes enfin s'en rend victorieux.

Ses citations

«Qui m'aime, aime mon chien.»
[ Henri IV ]

«Paris vaut bien une messe !»
[ Henri IV ]

«Un acte vaut cinq dires.»
[ Henri IV ]

Source Wikipédia
ephemeride.com
evene.fr

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