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Les Récréations d'Aubépine & Bridget
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29 mai 2008

Les Mots du jour - 29 Mai 2008

barresaison

Pense Bête

Le 29 mai est le 150e jour de cette année bissextile du calendrier grégorien.
C'est la Journée internationale des soldats de la paix (ONU)
On fête les  Aymard, Gérard et Géraldine

Le prénom du jour: Aymar
Les Aymar pêchent par manque de modestie: ils n'aiment rien tant qu'épater la galerie et s'entendre dire qu'ils sont les meilleurs. La vie n'est, pour eux, qu'une perpétuelle quête de la première place. En tout domaine. Au sein de leur famille, ils se comportent en patriarche, même s'ils savent faire preuve de générosité. Ils tombent facilement amoureux mais cela ne dure pas toujours.

Demain: Ferdinand

barresaison

L'image du jour


intouchables

Les Intouchables, la plus basse caste indienne, les animaux sont mieux respectés qu'eux

Le 29 mai 1947 : L'Assemblée constituante indienne supprime l'intouchabilité.
Tous les Indiens sont égaux devant la loi en vertu de l’article 15 de la constitution indienne qui interdit toute discrimination basée sur la caste, le sexe, le lieu de naissance ou la religion ; et de l’article 16 qui abolit l’intouchabilité. Le père de cette constitution, Bhimrao Ramji Ambedkar, était lui-même dalit.

Les intouchables forment, en Inde, un groupe d'individus exclu du système des castes régissant la société indienne.

Ils représentent environ 170 millions de personnes et peuvent aussi être appelés « Harijan » (« Enfant de dieu », forme politiquement correcte utilisée par Gandhi), mais préfèrent le terme de « dalit » qui signifie « opprimé ».
L'appartenance à une caste est héréditaire, ce qui limite la promotion sociale.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, la simple vue ou le contact avec l'ombre d'un intouchable était source d'impureté pour un brahmane.
Dans le cas d'un contact physique, cela pouvait se terminer par la mise à mort du hors-caste.
Le système des castes étant aboli en Inde depuis l'indépendance du pays en 1947, il n'y a plus dans le pays d'inégalité juridique et tous les Indiens sont égaux devant la loi.
Néanmoins, une grande partie de la population reste attachée à ce qu'elle considère comme faisant partie intégrante de l'hindouisme et de la culture indienne.
Les mariages sont encore presque toujours régis par des considérations de caste, même dans les villes, où les moeurs bougent plus vite.
De nos jours, dans les campagnes, ils subissent encore toutes sortes d'humiliations : les dalits ne peuvent pas utiliser le même puits que les autres villageois ; ils résident en dehors du village, doivent enlever leurs chaussures dans les rues et rester debout dans les transports en commun, même si des places restent vides.
Parfois, des avions ne décollent pas, les passagers refusant de voyager avec un hors-caste.
Plus grave, ils sont victimes de violences dont les récentes statistiques révèlent l'ampleur : chaque jour, deux intouchables sont tués et trois femmes dalits violées en moyenne.
En 2000, 43 % vivaient sous le seuil de pauvreté, alors que cette proportion est de 23 % pour l'ensemble de la population indienne.
Dans la plupart des villages, pas un seul d’entre eux ne possède de terres. Ils vivent dans de petites huttes d’argile et de chaume. Ils sont employés comme journaliers dans les champs ou accomplissent des corvées pour des salaires de misère. Endettées, beaucoup de femmes doivent trimer pendant des années pour rembourser de petites sommes.
L'éducation leur était interdite avant l'indépendance, ce qui oblitérait toute promotion sociale. Depuis, ils y ont accès, peuvent pratiquer toutes les professions et même devenir président du pays comme Kocheril Raman Narayanan, ce qui ne doit pas faire croire que la condition des intouchables ait fondamentalement changé : les traditions religieuses sont plus fortes que les lois du pays.
Pour tenter de sortir de leur condition, les dalits font souvent des conversions en masse vers le bouddhisme ou vers le christianisme, mais préfèrent le premier au second, d'une part parce que le premier a des racines dans la culture indienne, et d'autre part parce que le second perpétua longtemps dans les églises la ségrégation entre castes et hors-castes.

La situation des dalits s'est malgré tout améliorée au cours du XXe siècle. Ceux qui, au début du siècle dernier, pouvaient perdre la vie sous prétexte que leur ombre venait toucher le corps d'un brahmane, grâce au bénéfice de l'alphabétisation et au mécanisme des discriminations positives, trouvent aujourd'hui leur force dans l'organisation politique.
La politique de discrimination positive des quotas - 24,5 % des postes dans la fonction publique, les collèges et les universités sont réservés aux intouchables - leur a donné un poids politique du fait de leur nombre.
Ainsi, en Uttar Pradesh, le Bahujan Samaj Party, le parti politique des dalits est parvenu au pouvoir et s'y est maintenu un an et demi, permettant l'intégration de hauts fonctionnaires dalits dans l'administration de l'État. L'école, qui est en Inde gratuite et ouverte à tous, permet à certains intouchables d'accéder à une situation sociale qu'il leur aurait été difficile - voire impossible - d'obtenir avant l'indépendance.
Cependant, de nombreux dalits, surtout les filles, ne vont pas à l'école...
Source: Wikipedia

barresaison

Le portrait du jour

intouchables2

Juriste et homme politique indien, Bhimrao Ramji Ambedkar (14 avril 1892 - 6 décembre 1956), surnommé Babasaheb Ambedkar, est le principal rédacteur de la constitution de l'Inde, un leader intouchable, et un initiateur du renouveau du bouddhisme en Inde.


Ambedkar est né à Mhow (État du Madhya Pradesh) le 14 avril 1892. Il est originaire du groupe des intouchables mahars qui a donné son nom à l'État du Maharashtra. Le mahârâja de Baroda (Vadodara) remarque son esprit brillant et paie ses études. Il intègre ainsi le Elfinstone College à Bombay en 1912, puis obtient un doctorat d'économie à la Columbia University, aux États-Unis. Il entre ensuite à la London School of Economics et devient membre du barreau de la Gray's Inn de Londres.
Mais, de retour en Inde, il est confronté de nouveau à la discrimination et à l'humiliation des hautes castes. Il est en désaccord avec Gandhi sur la question d'une assemblée séparée pour les Dalits ou intouchables et sur le principe d'une loi électorale de discrimination positive les favorisant. Il lance des mouvements de désobéissance civile pour faire valoir les droits des intouchables, dont plusieurs consistaient à permettres aux intouchables de rentrer dans des temples ou boire de l'eau dans les fontaines, ce qui leur était interdit car les brahmanes considèrent que les intouchables souillent l'eau et polluent les temples.
Nehru le nomme Ministre de la Justice dans le premier gouvernement de l'Inde indépendante et le charge de rédiger la constitution du pays. Il y inclura la prohibition de toutes formes de discrimination, tant envers les intouchables hors-castes qu'envers les femmes, et la liberté de religion. Il lança des mesures destinées à améliorer la condition sociale des femmes et instaura un système destiné à permettre aux personnes des classes basses de faire des études et de trouver un travail en rapport avec leur qualifications.
Il est convaincu, contrairement à Gandhi, que le système des castes est consubstantiel à l'hindouisme, d'où l'échec de ses approches sociales et politiques du changement de la situation des Dalits. Après une étude des grandes religions du monde, il devient convaincu que la conversion des Dalits au bouddhisme est la meilleure solution, la meilleure issue possible hors de l'hindouisme. Le 14 octobre 1956, peu avant son décès, il organisera la première conversion en masse de ses compagnons hors-caste : à sa suite, environ 380 000 intouchables rassemblés à Nagpur se convertissent au bouddhisme - fait marquant dans l'histoire du bouddhisme en Inde, le bouddhisme ayant quasiment disparu du sous-continent indien au début du XIIIe siècle.
Le mouvement de conversion au bouddhisme initié ce jour-là se poursuit de nos jours ; concernant à l'origine les seuls Dalits du Maharastra, il touche aujourd'hui nombre de personnes de basse caste, dans un nombre grandissant d'États de l'Inde.

barresaison
La chanson du jour
Cette chanson a été écrite, chantée et enregistrée par des membres de l’association RIP
à l’occasion de l’étude sur les discriminations réalisée par Animafac.


Le regard des autres

C’est le regard des autres...
(chuchotements) C’est qui ça ? C’est qui ça ?
Qu’est-ce qu’elle est moche ouais ça brûle les yeux
Un sac sur la tête ouais ça vaudrait mieux
Les vieux, ils puent, ils sentent le moisi
Ouech y’a quelqu’un ? Papy fais-moi un signe
Qu’est-ce qu’il est vieux, vieux
Qu’est-ce qu’elle est laide
Qu’est-ce qu’il me veut, veut
Pourquoi il m’guette, à l’aide
Au s’cours, mais qu’est-ce qu’ils me veulent,
c’est le bordel
Ce qui se passe dans nos têtes
Regarde cette meuf, qu’est-ce qu’elle est maigre
Tellement moche qu’elle te casse tes lunettes
Chérie, t’es à poil mais on voit que tes os
Cette chanson c’est l’reflet du regard des autres
C’est un gros lard, un trimard v’là la tête
Tellement gros qu’il voit pas ses orteils
Tu t’demandes où est-ce que j’veux en venir
Mais à force de gazer le débat s’envenime
Elle a les ch’veux crépus, mais elle est d’quelle origine ?
Lui c’est un juif, obligé il est riche
Chacun a ses clichés, ses théories
Pour certains, la mosquée est pleine de terroristes
À la douane ils font pas bien leur taf
En Afrique, c’est clair ils sont un peu en r’tard
Les gens kiffent parler, c’est des paparrazzis
Les mêmes qui t’disent “ moi chuis pas raciste
Mais bon, mais bon, on va pas s’faire escroquer
Les jeunes les étrangers c’est tous des drogués ”
Ca change pas, dans les villes on s’mélange pas
T’es pas habitué, tu rentres nulle part
Tu sais, tout ça c’est pas une fable
Si t’es trop différent, c’est toi l’maillon faible
Dis-moi, dis-moi, où ça nous mène
Tu t’retrouves tout seul y’a plus d’chaîne humaine
Tu sais, tout ça c’est pas une fable
Si t’es trop différent, c’est toi l’maillon faible
Dis-moi, dis-moi, où ça nous mène
Y’a plus d’chaîne humaine dans la jungle urbaine

barresaison

 Le dicton du jour:

À Saint-Gérard, la récolte est encore au hasard
"Plus mai est chaud, plus l'an vaut"

barresaison

Le proverbe du jour:
"La flèche perce le corps, mais l'insulte transperce l'âme" (proverbe espagnol)

barresaison

La citation du jour:
"Une culture ne meurt que de sa propre faiblesse" (Malraux, La tentation de l'Occident)

barresaison

SI CE JOUR EST VOTRE ANNIVERSAIRE:
cette année, vous pourrez vous consacrer à vos amis, à votre famille, donner de votre temps aux autres. Vous continuez de filer le parfait amour.

barresaison

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Commentaires
A
Femmes vulnérables, qu'on considère, non pas comme des objets, mais comme du bétail!
D
"trois femmes dalits violées en moyenne."<br /> <br /> Comme toujours, intouchables mais pas inbaisables n'est-ce pas? :o/
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