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Les Récréations d'Aubépine & Bridget
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4 juin 2008

Les Mots du jour - 4 Juin 2008

L'éphéméride
Mercredi 4 juin, 156e jour de cette année bissextile
barresaison

Le saint du jour: Ste Clotilde (épouse du roi des Francs, Clovis, qu'elle convertit au christiannisme; morte en 545).
Le prénom du jour: Clotilde
Noms dérivés: Tilde, Marie-Clotilde.
Les Clotilde sont nées pour être épouses et mères de famille. Totalement imperméables aux idées féministes, elles s'appuient sur les valeurs traditionnelles: mariage, famille. Equilibrées et gracieuses, ce sont souvent de séduisantes personnes dont la compagnie est recherchée.
Demain: Igor
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Le dicton météorologique du jour:
A la Sainte-Clotilde,                 de fleur en buisson, abeille butine à foison
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Le proverbe du jour:
Le cœur d'un homme, c'est tout un pays étranger.
(Proverbe africain)
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La citation du jour:
"L'homme étouffe dans l'homme" (Jean Rostand)
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SI CE JOUR EST VOTRE ANNIVERSAIRE:
une année positive par des rentrées financières et des travaux pour le cadre de vie. Ne présumez pas de vos forces en attaquant ce qui serait trop épuisant. Vous aurez à vous occuper davantage des autres, ce qui vous rapprochera du partenaire.
barresaison
LES ENFANTS NES CE JOUR:
ils ne se feront pas remarquer, discrets mais très concrets, toujours réalistes, sachant tirer le meilleur parti des choses et des situations. Une réussite sociale assurée. L'amour sera solide, familial, avec partage permanent des tâches et des loisirs.
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L'image du jour

pekin_1989

Le "Printemps de Pékin" réprimé dans le sang

Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, place Tien'anmen à Pékin, les autorités chinoises répriment dans le sang le vaste mouvement populaire en faveur de la démocratie. Depuis un mois, des étudiants et des ouvriers ont investi la place Tien'anmen pour demander un changement politique. Le Premier ministre, Li Peng, décrète alors la loi martiale et envoie l'armée sur la capitale. Des centaines de manifestants seront écrasés par le chars ou abattus.

Les manifestations de Tian'anmen ont eu lieu entre le 15 avril et le 4 juin 1989 sur la place Tian'anmen à Pékin, la capitale de la République populaire de Chine. Elles prirent la forme d’un mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçait la corruption et demandait des réformes politiques et démocratiques. La contestation s'étendit à la plupart des grandes villes de Chine comme Shanghai, et aboutit à Pékin à une série de grandes manifestations et de grèves de la faim organisées sur la place Tian'anmen. Après plusieurs tentatives de négociation, le gouvernement chinois proclama l'état de siège le 20 mai 1989, et fit intervenir l'armée le 4 juin 1989. La répression du mouvement provoqua un grand nombre de victimes civiles (de quelques centaines à quelques milliers selon les sources), et de nombreuses arrestations dans les mois qui suivirent. Plusieurs dirigeants politiques favorables au mouvement furent limogés et placés en résidence surveillée, notamment le Secrétaire général du Parti communiste chinois Zhao Ziyang. La répression du mouvement de contestation porta un coup d'arrêt durable aux réformes politiques en République populaire de Chine. Le gouvernement renvoya les journalistes étrangers et contrôla strictement la couverture de l’événement par la presse chinoise. À l'étranger, la répression provoqua une condamnation générale du régime de Pékin

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Le(s) Portrait(s) du jour

Les frères Montgolfier,
Joseph-Michel Montgolfier  (26 août 1740 - ( 26 juin 1810) appelé souvent Joseph,
Jacques-Étienne Montgolfier (6 janvier 1745 -  2 août 1799) appelé souvent Étienne,

montgolfiere

Le 4 juin
1783 : Joseph et Etienne les deux frères Montgolfier atteignent 500 mètres dans leur ballon de taffetas

Leur père, Pierre, est papetier comme son père et son grand-père, ce qui est une tradition dans la famille qui remonte au XIVe siècle. Le moulin est installé à Vidalon-lès-Annonay, petit bourg de l'Ardèche situé non loin du Rhône à 75 kilomètres au sud de Lyon. La papeterie a une réputation européenne.

Joseph est né le 26 août 1740 à Vidalon-lès-Annonay. C'est le douzième enfant de Pierre. Curieux et inventif, il n'est pourtant pas un très bon élève, ne se faisant pas à la discipline de l'époque. Il s'intéresse néanmoins aux sciences physiques et naturelles. Une fois ses études terminées, ne voulant pas intégrer la papeterie familiale, il va monter un laboratoire de chimie, puis faire un séjour à Paris assez bref pour revenir à Vidalon travailler à la papeterie. Avec son frère Augustin, il fonde une papeterie à Rives Lien vers un homonyme? où il essaye d'améliorer les techniques papetières de l'époque.

Étienne est né le 6 janvier 1745 également à Vidalon-lès-Annonay, c'est le quinzième. Il est assez différent de Joseph. Il réussit mieux à l'école et il étudie l'architecture à Paris. Il travaille sous la direction de l'architecte Soufflot. C'est ainsi qu'il réalisera des bâtiments pour la papeterie de Jean-Baptiste Réveillon que l'on retrouvera plus loin dans l'histoire. Mais en 1772, le frère aîné des Montgolfier, Raymond, décède et son père le rappelle au pays pour prendre en charge la papeterie.

En 1774, Pierre laisse la responsabilité de l'entreprise à Étienne et nomme Joseph responsable technique des ateliers de la papeterie Montgolfier.
En 1777, Étienne met au point le premier papier vélin français.
En 1780, Joseph s'installe à Avignon qui à cette époque ne fait pas partie de la France, mais dépend du Pape. De nombreuses imprimeries y sont installées pour éviter la censure française et pour ne pas payer les droits sur des copies d'ouvrages.
Joseph en profite pour passer une licence en droit, qu'il obtient en 1782, à 42 ans.
La papeterie compte à cette époque à peu près trois cents ouvriers, ce qui est un effectif important et les affaires marchent bien.

La découverte de l'hydrogène par Henry Cavendish date de 1766. Il découvre ainsi que « l'air inflammable » est un gaz 11 à 12 fois moins dense que l'air. En 1782, les frères Montgolfier avaient fait des expériences en produisant de l'hydrogène, en versant du vitriol sur de la ferraille, et en tentant de l'enfermer dans des sacs en papier, mais sans succès.
Cela serait en jetant un papier dans la cheminée que Joseph s’aperçoit que ce dernier est aspiré, ou alors en voyant monter la fumée dans la cheminée, les sources ne sont pas sures. En novembre 1782, alors que celui-ci est à Avignon, il fait une première expérience avec une chemise fermée, puis avec un « cube » de taffetas de soie d'un mètre cube environ qu'il parvint à faire monter au plafond de son logement.
En décembre, les deux frères sont réunis à Annonay, et la même expérience est refaite : une enveloppe cubique d'un mètre cube gonflée par un feu de laine et de paille mouillée s'envole à une trentaine de mètres d'altitude. Le feu produisait une épaisse fumée, car ils pensaient, par analogie aux nuages, que la fumée était la responsable de l'élévation.
Le 14 décembre 1782, ils gonflent avec de l’air chaud une sphère de 3 m³ qui parvient à s'envoler elle aussi. Ils décident donc de faire un ballon plus gros, d'une douzaine de mètres de diamètre. Ils utilisent de la toile en coton qu'ils doublent avec des feuilles de papier mince, découpée en fuseaux assemblées ensuite entre eux. Le poids du ballon était de 225 kg pour 800 m³. Le ballon est prêt en avril 1783 et quelques essais captifs sont réalisés. Le 25, le ballon est lâché et il monte à une hauteur estimée de 400 mètres.

Le 4 juin 1783, c'est avec ce ballon qu'ils font une démonstration aux États particuliers du Vivarais. Il se serait élevé ce jour-là à 1 000 mètres et se posa 10 minutes après l'envol à 2 kilomètres. Les députés firent un rapport pour l'Académie des sciences de Paris. Les deux frères songent à se faire connaître à Versailles pour obtenir du financement. Tous leurs essais avaient été payés jusqu'alors avec leurs propres fonds.

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