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Les Récréations d'Aubépine & Bridget
Les Récréations d'Aubépine & Bridget
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1 janvier 2008

Capture d'un instant

... INSTANTS ...
d3ugf62g
Des bougies parfumées, et des foulards sur les lampes de chevet...
lumière tamisée...
Un livre ouvert, posé à l'envers, un marque page abandonné...
Des cahiers étalés, une gomme, un porte-mines...
Un dictionnaire de rimes.
Des sous-vêtements au pied du lit...

Soupirs...

Un carillon compte les heures, je dessine des fleurs, je ne suis que pensée...
Mon corps s'étire, mes seins se gonflent de désir, mes reins ont envie de caresses...

J'ai caché mon cœur sous mon oreiller, il est bien protégé, personne ne l'a encore trouvé...
La solitude est ma maîtresse et le silence mon ami...

Mais tu es là, endormi près de moi.
Je me glisse vers toi en silence.
La chaleur de mon souffle a trahi ma présence en caressant ton cou.
Je ferme les yeux pour sentir ton odeur, j'approche mes lèvres de ta peau.

Tu sursautes et t'assois, pas encore éveillé.

Je continue à m'approcher et je place mes jambes autour de toi, enserrant ton bassin dans mes cuisses.
Mes mains se posent sur tes hanches, ma langue remonte à petits coups ton dos.
Je saisis tes coudes, la paume de mes mains se tend le long de tes bras.
Je voudrais tant garder pour moi ces frissons qui parcourent ta colonne vertébrale.
Mes mains sont maintenant sur tes épaules, mes pouces remontent dans ton cou,
je fais le tour de tes oreilles tout doucement avec l'index.

Prudemment, je dégage mes jambes,
pour pouvoir me glisser devant toi et pouvoir poursuivre mes caresses sur ton visage.
Tes yeux sont fermés, c'est comme si tu n'osais plus respirer.
Tu penches la tête en arrière...
et mes mains accompagnent mes baisers sur tes seins, mes genoux sont à terre,
tu me soulèves tendrement la tête, tu caresses mes cheveux.

Ma langue glisse contre ton ventre, mes seins se nichent entre tes cuisses.
J'attire à moi tes hanches, et ma bouche se saisit de ton sexe tendu...
Tu poses tes mains derrière toi, tu te cambres, ta tête bascule en arrière, tes yeux se ferment, tu attends...
Mes mains se font corolle...
Ma langue rose pâle, dans l'obscurité, luit d'humidité...
Ma bouche se fait nid...
Ta peau est si douce, si veloutée, tu sens si bon...
Des effluves d'huile de massage flottent encore dans l'atmosphère,
Nous écoutons Vivaldi, concerto pour mandoline...
Je te prends dans ma bouche, jouant, avec ma langue, à te faire fisssonner, gémir...
Je t'effleure, t'aspire, je te parcours, je tourne autour de toi...
Ma langue paraît si rose, et mes doigts si blancs,
Mes ongles longs, d'un ivoire nacré ressemblent à des ailes de papillon
qui virevoltent sur ta peau sombre.

Et cette veine qui gonfle, et que je parcours à petits coups de langue,
que je prends entre mes lèvres, que je suce et caresse,
mes pouces glissent délicatement le long de tes cuisses, remontant jusqu'à l'aisne...
ma bouche descends vers ces bourses gonflées de sève,
qui frissonnent et se rident sous les frissons...
j'accélère le rythme de mes caresses,
mes doigts glissent sur ta peau mouillée de ma salive,
j'attire ta verge vers mes seins, je la reprends entre mes dents,
je serre à peine, juste pour sentir ton excitation, ton désir de parvenir enfin au plaisir...
tu palpites, prêt à te laisser aller, mais je ne veux pas,
Pas maintenant...
je laisse fléchir un peu ton désir,
en jouant de ma langue doucement autour de ton gland
dont je fais le tour,
jouant dans les plis,
cherchant le goût particulier de cette peau
plus douce, plus rose, plus fine, et plus sensible...
Tu t'allonges et je me mets entre tes cuisses,
je lèche tes testicules, je les prends dans mes mains,
ma langue remonte lentement, et alors que tu ne t'y attends pas,
je saisis fermement ton sexe, le guide vers ma bouche qui l'attend,
et je l'aspire, tout en le caressant de plus en plus vite,
tes veines palpitent, tu respires de plus en plus vite...
mes lèvres ne laissent plus passer l'air,
j'aspire,
je glisse,
je monte,
je descends,
et je me caresse en même temps,
je glisse les doigts de mon autre main, mouillés, entre tes cuisses,
mon index entre tout doucement là où tu ne t'y attendais pas, c'est tendre, et chaud...
ça palpite aussi...
tout va très vite, un soupir, un liquide chaud inonde ma gorge,
un cri rauque accompagne tes spasmes, et dans un sanglot tu t'abandonnes...
je bois ta semence, ma langue lèche goulument ce qui a pu échapper à ma bouche,
mes caresses se font plus douces, plus lentes, jusqu'à ce que ton sexe repu repose,
tel un oiseau assoupi,
au creux de mes paumes.

Je m'allonge à tes côtés,
et tu me donnes un baiser, tu me prends dans tes bras, tu te glisses entre mes cuisses...
et je sens ton sexe gonfler, me pénétrer...

Surtout, ne bouge plus,
reste au plus profond de moi, mais va plus loin, encore plus loin,
que je sente cette communion de nos corps avant que la frénésie du désir ne me prenne,
que je me mette à bouger, et à gémir à mon tour...
d3ugf62g
© Aubépine

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