1 janvier 2008
SONNET SAPHIQUE
Quand tu te tiens, là, fière et droite devant moi
Je ne peux m'empêcher de t'imaginer nue.
Malgré moi, je compare, mais, oh... déconvenue!
Ton corps sculptural provoque bien des émois.
J'imagine tes seins, comme deux frères siamois
Délicieusement ronds et tendrement charnus
J'imagine tes fesses aux charmes méconnus
Et je fais mes délices de ton joli minois.
Hélas, mon pauvre corps est bien trop imparfait
Mon regard, au miroir, jamais ne satisfait
Cette envie de me voir aussi jolie que toi.
Et le grain de ta peau, caresse de velours
Lorsque tu te blottis, très douce, entre mes bras
Envieillis ma détresse et éveille mon amour.
© Aubépine
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